dimanche 5 septembre 2010

24 août 2010, Paris CDG - Ouaga.

Dans l'avion en partance pour Ouagadougou :
Vol convivial, petit appareil, pas de télé/radio/ciné/jeux/cocktails et j'en passe... Non, juste un pilote qui prend le temps d'expliquer.

Côté hublot, on survole Mayotte; bout de terre improbable noyé dans l'étendue bleue.
Et puis le désert algérien traversé par des sillons arides.
J'ai le sentiment d'être dans un bus matinal qui transportent son lot habituel de passagers : les discussions vont bon train (ah ah ah!).
Un type sympathique vient me parler soucieux de savoir si le voyage se passe bien.

Nuit tombante à l'arrivée, piste de terre rouge, végétation d'un vert profond, pluie battante et vent fort. Je ne me défais pas d'un détail non sans importance : j'ai pas loin de cinquante kilos de bagages!
Je me résigne à faire appel à un des « porteurs officiels »; autrement dit à ceux qui réquisitionnent les chariots, bien utiles dans le cas présent.

Mais c' était sans compter sur un groupe qui, primo, me suggèrent une chaîne de bagages jusqu'à la sortie, secondo, me propose un hébergement pour la nuit, tertio, m'offre ma première  Brakina  dans mon premier maquis, là, juste en face de l'aéroport. On est une douzaine, burkinabé et français, et des tas de bagages apatrides sur le côté.

Ces mêmes bagages que deux coffres de taxis vomiront une petite heure après le pot et la négociation d'usage avec les chauffeurs.
En un clin d'oeil, j'ai fait le change en FCFA  et obtenu ma carte « Zain », mon nouvel opérateur téléphonique au pays des hommes intègres.

J'observe autour de moi. Boniface, l'ami d'un ami d'une amie de Saint-Denis, devait venir me chercher. Le hic c'est que je n'ai pas son numéro et nous ne nous sommes jamais vu. Je finis par croire que l'information est mal passée, qu'il n'est probablement pas venu. J'apprendrai par la suite qu'ils étaient trois à être resté planté plusieurs heures à l'aéroport! On s'est inquiété pour moi : première boulette...






3 commentaires:

  1. Brakina : bière de 66cl!
    Maquis : bar local (Voir photo)

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  2. Bon début ! article sympa, ça donne envie,
    A+
    jean

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  3. je reconnais le maquis en face de l'aéroport!
    A très vite,
    céline

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